Formation
Le développement d’offres de formation est l’un des axes qui sera développé en interne par le Défi clé Sciences du passé. Il s’agira tout d’abord de faire un état des lieux des formations ayant traits aux sciences du passé et disponibles en Occitanie. Le résultat de cet état des lieux sera mis à disposition, de manière à offrir un portail d’entrée centralisé aux étudiants, et, plus largement, à toutes personnes intéressées par une formation dans ces domaines. Plusieurs axes seront alors développés.
Une université d’été interdisciplinaire concrétisera l’interaction entre les différents acteurs concernés par le Défi clé et sera préparée puis mise en œuvre en impliquant les étudiants, les laboratoires partenaires et les chercheurs lauréats d’un financement à l’issue des appels à projets.
Durant 10 jours minimum, les acteurs de la Région Occitanie et d’ailleurs (autres régions de France, mais également étudiants et chercheurs étrangers, notamment à travers le réseau Erasmus) seront réunis, alternativement à Montpellier, Perpignan et Toulouse. Des conférences sur les nouvelles méthodes et techniques d’étude du patrimoine archéologique et de sa valorisation seront présentées par différents acteurs : elles alterneront avec la présentation de travaux d’étudiants, les résultats des recherches en cours dans le cadre des projets financés par le Défi clé et avec la visite de sites emblématiques du patrimoine archéologique régional.
Cette université d’été sera ainsi un laboratoire pour mieux élaborer des problématiques de recherche communes et elle permettra aux futures générations de se connaitre et de développer un premier réseau.
L’offre de master au sein des Universités de Toulouse, Montpellier et Perpignan est complémentaire et couvre tous les champs de l’archéologie et du patrimoine, ou peu s’en faut. La mise en réseau de cette offre de formation au sein du Défi clé permettra de mieux orienter les étudiants en fonction de la spécialité dans laquelle ils souhaitent être formés. Une plaquette commune de présentation de l’offre de master à l’échelle de la Région Occitanie sera préparée dans le cadre du projet et diffusée sur les réseaux nationaux et internationaux.
À terme, la création d’une formation spécifiquement dédiée à la médiation en archéologie, à destination des étudiants comme des acteurs de terrain (guides-conférenciers, association d’amateurs…) et co-portée par les trois universités, pourrait être envisagée : aucune formation comparable n’existe en effet en France à l’heure actuelle. Une telle perspective suppose cependant qu’en soit étudiée la faisabilité en termes de débouchés, comme de contraintes administratives.
Mise en place d’une labellisation – avec un cahier des charges en termes de contenu de formation arrêté entre les laboratoires, la Région Occitanie et le Ministère de la Culture – de « chantiers écoles » en archéologie pour compléter la formation théorique par une formation pratique.